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mercredi 22 janvier 2014

★ Fendi ★



Il est grandement temps de parler des collections printemps-été 2014.

Pour inaugurer cette rubrique, je vous invite à vous pencher sur la fantastique collection de la maison italienne Fendi.
Avec Karl Lagerfeld aux commandes de la direction artistique et Silvia Fendi à la maroquinerie, le duo nous offre cette saison encore un beau coup d'éclat, sur fond de raffinement moderne et de détails époustouflants, le tout élaboré dans des étoffes luxueuses. 

Il n'en fallait pas moins à cette maison de grande envergure pour pérenniser son succès. 
Pour la petite histoire, Fendi est créée en 1925 à Rome sous la forme initiale d'une boutique de maroquinerie et d'articles de voyage. Plus tard en 1946, les 5 filles du couple fondateur rejoignent l'entreprise familiale et la font évoluer, jusqu'à recruter Karl Lagerfeld en 1965 pour le design des collections. Le succès est immédiat et l'alchimie parfaite au sein de la maison. La travail original et innovant de la fourrure contribue au triomphe des collections. Par la suite, des lignes dédiées à la maison et à l'homme verront le jour. En 1994, Silvia Venturini Fendi est nommée à la direction artistique des accessoires de maroquinerie. On lui doit le sac emblématique Baguette, et plus récemment le sublime Peekaboo (mon coup de cœur!).

La collection ss14 a pour fil rouge les jeux de découpes géométriques (qui nous rappellent souvent les circuits électriques d'une carte mère, comme quoi le geek et la couture peuvent aussi faire bon ménage...), que l'on retrouve tant dans l'organza de soie que dans la fourrure, et jusque dans des perforations chirurgicales du cuir, lui donnant presque un aspect de dentelle. 
Ce travail de précision est parfois sublimé par des effets de transparences et d'opacité, des associations de matières inattendues, qui relèvent du grand Art. 

On remarque l'audace des couleurs flamboyantes et les contrastes graphiques qu'offrent le noir et blanc. 

A retenir absolument: les bijoux réalisés en collaboration  avec la créatrice Delfina Delettrez, héritière de la maison Fendi. De pures merveilles, arborant entre autres la fourrure symbolique de la maison et l'œil protecteur cher à la créatrice.


mercredi 15 janvier 2014

★ le rouge 999 ★



Je l'ai enfin trouvé. 

Des rouges, j'en ai. Plein. Des teintes brillantes, foncées, mates, qui tirent plus sur le rose ou plus sur le bordeaux... Les "coquelicot", "cerise", "sangria" et j'en passe. Je pensais en avoir fait le tour et, chaque fois que j' en vois dans les rayons, je me stoppe en me disant: "Axelle arrête, tu en as déjà 3000!". 

Sauf que non, je n'avais (bien évidemment) pas toutes les teintes. Il me manquait en fait le rouge facile, celui de tous les jours, qui va avec tout. Oui vous savez, celui qui est intense mais pas trop, rouge mais pas trop rouge (ça c'est bien un truc de meuf), avec une bonne tenue mais pas placardé sur mes lèvres non plus, qui ne me les cartonne pas. 

Je vous le présente: le rouge n°999 chez Dior. 
Bon, ce n'est pas parce que c'est Nathalie Portman qui le porte (ok, ça aide un peu...) que je l'ai trouvé canon. En fait, il avait cette petite pointe orangée qui fait toute la différence. Au porter, il est si doux et confortable que j'en oublie presque que je porte un rouge à lèvres. Il a juste ce qu'il faut de sophistiqué sans en faire trop, et donne un aspect très lumineux au teint. En fait, c'est le prêt-à-porter du lipstick! 

Pour la petite histoire, monsieur Dior, qui imaginait "habiller le sourire des femmes", donna à son premier rouge le numéro 9. Il sera plus tard revisité et portera le numéro 99, pour devenir aujourd'hui le 999. 

Que ce soit de rouge ou pas, mesdames, habillez vos lèvres! 

(Est-ce que je viens juste de consacrer un article à un rouge à lèvres?! Je suis sévèrement makeupaholic...)

dimanche 12 janvier 2014

★ Pamela Love ★





La créatrice new-yorkaise a déjà conquis le cœur de beaucoup de femmes avec ses collections de bijoux à l'univers onirique et personnel. Ses inspirations se puisent autant dans la mythologie que dans l'architecture de New York, en passant par ses voyages et le tribal. Chaque pièce raconte une histoire, jusque dans les moindres détails.

En signant une collection inédite pour Zadig et Voltaire, elle saisit l'occasion d'étendre sa notoriété auprès des françaises, qui sont de plus en plus nombreuses à craquer pour ses créations. 
Pathway cuff, agathe bleue

Lorsque j'ai découvert les bijoux de Pamela Love, j'ai d'abord apprécié son attachement à l'utilisation de pierres mystérieuses, dont elle aime raconter le sens, et la dimension que ses bijoux peuvent prendre, tel un talisman aux airs magiques. 

Small crow scull, bronze ou argent

Outre Atlantique, les plus grands veulent collaborer avec elle. Elle remporte en 2011 un CFDA Award(Council of Fashion Design of America) et la reconnaissance du milieu créatif américain. 

Arrowhead ring, obsidienne noir

Après avoir expérimenté le milieu de la mode, Pamela Love se consacre aux bijoux, qui peuvent lui apporter cette dimension proche de l'objet d'art, qui lui correspond. Elle aime jouer sur l'équilibre entre la douceur et la force, le brut et le raffinement. Tous ses bijoux sont fabriqués à New York, et n'ont pas fini de nous ensorceler. 

Portrait de Pamela Love portant son collier Tribal Spike.